Thierry Davila
Ed. du Regard
Voici un ensemble d'extraits du livre ayant orienté mes exercices de mouvements:
CINÉMATIQUE
- La dimension plastique de la marche.
- Un mouvement pris pour lui-même.
- Ampère sur la cinématique : « cette science où les mouvements sont à considérer en eux-mêmes, tels que nous les observons dans les corps qui nous environnent, et plus spécialement dans les appareils appelés machines. »
CINÉPLASTIQUE
- Traitement autonome du déplacement, d’une prise en charge du mouvement d’abord et avant tout comme processus, comme phénomène qui conditionne l’existence de l’oeuvre.
- Le franchissement d’une distance spatiale s’est vraiment affirmé à la fois comme matière première et comme outil pour l’élaboration d’une oeuvre.
- Explorer et amplifier, systématiser le caractère plastique de la kinesthésie, la plasticité du mouvement, utiliser la cinématique comme une cinéplastique.
- Élia Faure « La phénoménalité du déplacement».
- Telle est donc la cinéplastique : une pratique dans laquelle le mouvement
devient le moyen d’interroger aussi bien la stabilité de la forme que celle des catégories qui permettent de la saisir, de déplacer les processus plastiques mais aussi le langage qui prétend en
rendre compte.
Guy Debord. The naked city, 1957, affiche, 25,5x48,5 cm. Collection du musée d'art moderne et contemporain, Strasbourg.
- La marche, la dérive, son élaboration et sa représentation la rapprochent de procédés cinématographiques : de ses processus visant à mettre en forme le mouvement.
- Naked city de Guy Debord met en valeur la rapidité et la discontinuité de la déambulation, le fait qu’elle est construite à partir d’écarts, comme un écart, de la même manière qu’un film n’expose le mouvement que parce qu’il est traversé par les intervalles qui séparent les images qui le composent soit matériellement (photogrammes) soit formellement (montage).
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